Les fourrages grossiers et les aliments de ferme tels que l'avoine fournissent un apport partiel, mais pas suffisant, de sorte qu'un complément minéral et vitaminique semble nécessaire. Il convient de vérifier et d'assurer l'apport en vitamines des chevaux, notamment en hiver lorsqu'ils sont au box et nourris au foin.

Dans Totalin Horse, la vitamine A est présente sous forme de bêta-carotène, la teneur par dose journalière étant légèrement supérieure aux besoins quotidiens. La transformation du bêta-carotène en vitamine A dépend de la demande.

Si les chevaux sont gardés en box sans accès au pâturage, l'apport en bêta-carotène par l'alimentation de base est faible.

La vitamine D comprend les vitamines D2 (ergocalciférol) et D3 (cholécalciférol). La vitamine D2 est absorbée par le fourrage vert et est transformée par le corps en vitamine D3 efficace lorsqu'il est exposé à la lumière du soleil. Si le cheval passe plusieurs heures par jour à l'extérieur, une quantité suffisante de vitamine D3 est synthétisée. L'importance de la vitamine D dans l'alimentation des chevaux n'est pas tout à fait claire. La recommandation de supplémenter en vitamine D est une mesure de précaution. Des teneurs naturelles se trouvent dans le foin séché au soleil et l'ensilage d'herbe. Totalin Horse couvre les besoins pour l'entretien et le travail, ainsi que en double dose pour les juments en gestation et en lactation.

Le fourrage vert et le bon foin contiennent de la vitamine E, une dose accrue est bien tolérée. La quantité de vitamine E contenue dans Totalin Horse couvre bien les besoins d'entretien et de gestation/lactation.

Parmi les vitamines du groupe B, la vitamine B12 est essentielle pour le cheval. Le cheval produit cette vitamine dans sa propre synthèse, pour laquelle il a besoin de cobalt. La synthèse de la vitamine B12 par le cheval est soutenue par 1 mg de cobalt par dose quotidienne de 50 g de Totalin Horse, en plus de l'apport par l'alimentation de base.

Les avis divergent quant à la nécessité de la biotine. Chez les chevaux en bonne santé, le besoin en biotine est couvert par la propre synthèse du cheval, une quantité supplémentaire de biotine est inoffensive.

Indépendamment de l'alimentation, le cheval doit pouvoir disposer d'une pierre à sel pour couvrir ses besoins en chlorure de sodium (sel ordinaire).

Au fil des années, les  besoins en macro-éléments ont été revus à la baisse, en particulier pour le calcium et le phosphore. Ces deux minéraux sont nécessaires au développement, à la stabilité et au fonctionnement des os, mais aussi à l'alimentation optimale des muscles. Les poulinières en gestation ont besoin de grandes quantités de Ca et de P, entre autres, pour le développement du squelette du poulain. La jument en lactation a également un besoin élevé en Ca et en P. Grâce au lait de la jument, le cheval en pleine croissance absorbe les minéraux nécessaires à sa croissance et au développement de son corps. Si les besoins en Ca de la jument ne sont pas satisfaits, le corps mobilise le Ca du squelette. Les besoins du cheval en croissance diminuent continuellement.

Les rations actuelles pour les chevaux de sport (par exemple 9,0 kg de foin, 3,0 - 4,0 kg d'aliments mélangés achetés) contiennent généralement suffisamment de Ca et de P pour couvrir les besoins. Le besoin accru en minéraux doit être pris en compte lors de l'alimentation de la jument gestante (à partir du 8e mois de gestation), pendant la phase de lactation et lors de l'alimentation des chevaux en croissance jusqu'à l'âge de 3 ans. Le foin et l'ensilage préfané ont des teneurs différentes selon le lieu, la période de coupe et la composition botanique. Les céréales ont une faible teneur en Ca et une teneur en P plus élevée. Le rapport Ca : P dans la ration doit être d'environ 2 : 1. L'apport en magnésium, qui joue un rôle dans le squelette ainsi que dans les nerfs et les muscles, est suffisamment couvert par les rations alimentaires habituelles. Il en va de même pour le potassium. Le besoin en Cl est couvert par l'aliment de base et le sel à lécher.

Il en va de même pour les oligo-éléments : ce qui ne se trouve pas dans l'aliment de base doit être complété dans la ration. Un cheval de 500 kg a besoin d'environ 425 mg de fer, 105 mg de cuivre, 425 mg de zinc, 1,05 mg de sélénium et 1-3 mg d'iode.

Avec une dose quotidienne de 50g de Totalin, les besoins quotidiens en oligo-éléments sont bien couverts.